Le réseau LINA, partenaire des éditeurs de Nouvelle-Aquitaine, vous propose de (re)découvrir chaque mois un éditeur membre de l’AENA, sa ligne éditoriale, son catalogue, son équipe et son histoire le temps d’un portrait.

Ce mois-ci, partez à la rencontre des éditions Il était un Bouquin, avec sa fondatrice Cécile Decauze :

Comment décririez-vous l’ADN / l’identité de votre maison d’édition, son histoire et ses valeurs ? 

De la littérature de qualité, pour toute la famille.

Pourriez-vous nous parler du processus de découverte et de sélection des textes au sein de votre maison d’édition ? Que recherchez-vous chez un.e auteur.ice ou un manuscrit pour décider de sa publication ?

Nous cherchons à proposer à nos lecteurs et lectrices des livres qui apportent du plaisir à la lecture, mais qui ont du sens : égalité femme / homme (ou fille / garçon), intérêt pour la nature et sa protection, sensibilisation au consentement, au respect de l’autre et des différences… Nos auteurs et autrices nous apportent des projets, et nous sélectionnons à la fois des personnes et des livres.

Pourriez-vous nous parler d’une publication récente qui incarne particulièrement la vision éditoriale de votre maison d’édition ?

Lettres à Bérénice est un roman publié en novembre 2023. C’est le premier roman de Sandrine Decauze Larbre, cofondatrice de la maison, et traductrice chez nous. Il évoque les violences faites aux femmes, leur reconstruction, à travers une romance moderne et de l’humour. L’autrice a envoyé son roman de manière anonyme afin d’être vraiment sélectionnée par le comité de lecture. Ce qui a été le cas, et nous a permis de poursuivre le côté « familial » de la maison d’édition.

Pourriez-vous nous parler d’une collaboration récente entre votre maison d’édition et une librairie indépendante qui vous a particulièrement marqué.e ? 

La librairie L’Atypique vient d’ouvrir dans notre ville, à Montpon-Ménestérol. C’est en toute logique que nous avons débuté une collaboration avec eux, de nombreux projets sont en cours de préparation !

Face à l’évolution de la chaîne du livre vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux, comment votre maison d’édition se positionne-t-elle et/ou que met-elle en place ? 

Nous privilégions de petits tirages, ce qui évite les risques de pilon. Nous récupérons les livres abimés en fin d’année auprès de notre distributeur, et les proposons à des associations.

 Quels sont les projets de votre maison d’édition, comment voyez-vous l’évolution de sa proposition ?

Nous souhaitons poursuivre le plus possible dans la ligne actuelle de notre catalogue, en poursuivant la collaboration entamée avec nos auteurs depuis plusieurs années maintenant, pour la plupart d’entre eux.